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Les Mots de Wolfy

27 février 2018

Regard dans la nuit...Ses yeux brillaient avec

Regard dans la nuit...
Ses yeux brillaient avec l'intensité d'un brasier. Encore quelques minutes et ce qu'elle fixait allait se consumer littéralement. La force intérieure de cette femme débordait par son regard, et quiconque osait défier celle-ci se voyait irrémédiablement capté par ses iris flamboyants.
Les hommes qui l'entouraient à cet instant connurent cette sensation étrange d'être à la fois le bourreau et la victime. Ils avaient abusé de son corps mais à l'évidence n'avaient fait que décupler la force de son esprit et devant elle, ils s'agenouillaient comme des enfants punis.
Cette soirée d'été avaient échauffé les guerriers et après la bataille du jour, ils cherchaient tous comment trouver le repos. Ils avaient croisé la belle sur le chemin sec et chaud du retour. Elle leur avait souri. Ils prirent cela comme une invitation, et cela en était une en effet. La belle ne se débattait pas lorsqu'ils la déshabillaient de leur épée et ses jambes faisaient comme une danse aquatique sous leurs caresses brutales et chargées de désirs sauvages.
Sous leurs coups de reins, elle ne rechignait pas à onduler son corps et elle les rendait fous en leur disant des phrases obscènes.
Ils jouirent chacun leur tour en elle et sur elle, en retour elle les buvait et les serrait entre ses cuisses en souriant encore de son regard brûlant.
A la fin, tous autour d'elle, ils imploraient leurs anciens dieux impuissants car ils avaient fauté avec le plus puissant d'entre eux... Méphistophélès, Satan ou le Diable, quelque soit son nom, ce jour-là, avait pris les traits de la plus belle des garces...


                                Regard gelé sur les passants pressés,
                                     Pose glamour moulée pour vendre,
                           Elle illumine la vitrine où elle est coincée,
                                 Dans cette attitude aux yeux tendres,
 
                                         Rêve glacé d'une image filmée,
                                   Condamnée à cette solitude vitrée,
                                        Capturée par l'objectif affamé,
                                        Elle reste là immobile en retrait,

Comme une starlette faite fée,
Illumination bleue et spectrale,
Elle n'est plus qu'un visage défait,
Aux vibrations d'une vie fatale...


                    A la fenêtre, faire sécher mes idées, mes visions, mes folies,
                   Attendre que le vent, le soleil, mais aussi la pluie, les patinent,
                        Aux regards des voisins qui en rient ou les trouvent jolis,
                           Parfois ils crient qu'on ne les verra pas dans leur vitrine,

Main calée au stylo, je continue à tracer dans le blanc,
Mes traits, mes courbes, jeux de formes et d'ombres folles,
Je ne sais faire que ça, ici je n'ai pas de meilleur plan,
Pas de meilleure piste pour que mes idées s'envolent,

 

    Mains dans les poches, je marche la tête vers les oiseaux,
Je rêve de ma belle, car si je décolle vers les cieux,
C'est aussi pour elle, et ses grands yeux si beaux,
Pour encore dessiner, cette fois-ci une vie à deux!


"Souvenirs amers qui entaillent la chair,
 Marque indélébile du temps qui nous serre.

Persistance de la douleur enfouie,
Dans les entrailles nous poursuit.

Au détour du chemin des révélations,
Une esquisse, une ébauche de libération..."


Envie de prendre ces trains qui nous transportent au delà de nos vies,
Regarder ces forêts, vallées, champs défiler devant nos yeux,
Capter ces images éphémères, sentir ces odeurs de couloir remplis,
Et qui sait peut-être , au détour d'un lent regard, nous deux.
    


Avez-vous déjà essayé de saisir une flamme?
             La prendre dans votre main aux doigts tremblants!
           Elle paraît danser à vous rendre l'âme,
              Son corps doux ondulant, troublant.
            Elle possède tant de grâce à vos yeux,
         Que pour elle, vous en oublieriez la brûlure.
            Lorsque de sa langue vous lèche de son feu,
          C'en est fini de votre impénétrable armure...


                                      Belle qui passe et qui me dévisage,
                               Tu ne sais pas ce que ton regard me donne,
                                     Belle qui passe et qui m'envisage,
                              Tu ne sais pas comme mon coeur résonne,
                                       Alors tu passes et tu me souris,
                             Quelques secondes de bonheur à partager,
                                          Alors tu passes et tu me défies,
                             Oserais-je encore te pousser dans les blés?...............

Impasse des mots incapables,
d'exprimer les ressentis,
impuissance du verbe futile,
à comprendre les douleurs,
alors que les traits palpables,
dessinent l'âme pervertie,
comme l'oiseau sur l'île,
ou l'enfant qui pleure...


"J'ai perdu tous mes repères,

Jusqu'à ne plus toucher les parois,

                                   Je ne sais plus voler dans cette cage,

Trop longtemps cru à l'infini des couloirs,

Je m'accroche comme au parloir,

Aux illusions du tunnel sans âge,

Aux lumières au dessus des toits,

Aux rochers glissants des chambres trop claires."

 


    Fleuve sombre qui se faufile dans les canyons profond de mon âme,

 Fluide noir qui sillonne mon être, brûle mes veines, mes artères,

Tu soulèves le passé de cette nuit qui mit ma vie en flamme,

Tu te ris de moi, car quoi que je fasse dans tes griffes tu me serres,


Pourrais-je me réveiller un matin, sûr d'être libre de ton emprise?

Mais est-ce mon désir profond et ma volonté véritable?

N'ai je pas déjà trop joui de cette force qui se déguise?

Ne serai-je à vie malgré moi que le loup de cette fable?


                                             Vague de larme qui vient du fond,
                                    Lave mes illusions et mes erreurs,
                                    C'est ainsi que les monstres le font,
                                    Se cacher derrière leur masque de terreur!


 
                            fleurfuite

Comme un lointain souvenir, sur cet air de Reno Isaac, les vauriennes, pourvu qu'elles me traînent! Ce ciel menaçant, mène au sang, me guida sans sourciller vers de verts pâturages, brouter, oui brouter mesdames, (fermer les yeux, enfants d'ici ou d'ailleurs, vos mères y verraient du mal), dévorer ces fruits, non pas défendus, mais bien fendus et frais de jus, m'ennivrant plus qu'il ne le fallut. Ces feuilles de lierre, dès hier, me permirent d'escalader vos murs, vous retrouver, vous défaire, comme vous m'avez fait et défait. Sur ces lits brouillés, vos parfums suivent mes mèches de cheveux, je veux encore, souiller votre entrecuisse, et sans cesse, lécher vos fesses et gestes fous de ma langue, morte de fatigue, de jouir, vous voir vous endormir. Sourire de lire ici ces mots qui me sont si propres et découvrir vos yeux riches en aventure sensuelle, sous elle, me retrouver comme l'agneau, loup que je suis, boire à son sexe, le désir louable, tant il est bon de se perdre entre vos cuisses, et gober vos seins, symptômatique de mes pulsions gourmandes. Tel un cadavre, je pourris sans vous, pour me réincarner, aimez-moi, laissez moi boire votre fougue, sous ce ciel gris, prêt à gronder, laissez-moi vous donner ce fluide qui dans mes veines, poussera la nuit à durer, et le jour à éclairer nos ébats. Loué soit ce ciel, que j'ai visé, où je me suis égaré, car il m'a guidé...

        

 

                                      Je me sens barbare à la sauce tartare,

Courir les bois et me lever tard,

La retrouver couchée endormie,
Et la baiser au bout de la nuit,

Je me sens l'âme d'un barbare,
Conquérir son pays d'un regard,
Son corps sous mes mains sèches,
Ma bouche en son sexe lèche...


                      Sous la peau, la bête, au repos, attendant le signal,
                           Prête à bondir, à se défendre, réflexe animal...
                      Mais pas aujourd'hui, pas ce soir, un autre jour,
                           Pour le moment, le loup en dessous savoure...
                          La tempête est passée, la lune brille là-haut,
                              Il est occupé à regarder voler les oiseaux...
                                  Un soir reviendra, un autre jour pointera,

                               Et là son don maudit à nouveau le percera!

 

                           carnet_de_vol


                           carnet_de_bar


Larguer les amarres, se laisser aller sur les flots jusqu'au milieu de nulle part.
Sentir la mer nous bercer, alors que nos corps sont tremblants enlacés.
Voguer au hasard, glisser sur l'onde des vagues tels des nénuphars.
Par les sensations transpercés, nous soupirons sans nous lasser.


                           carnet2


                     Au fil de l'eau, le soleil m'a brûlé la peau,
                      Comme mes ancêtres, ma face est rouge,
                       Retour en arrière, dans mon passé, mon ego,
                          C'est ainsi qu'en le suivant, ma vie bouge...


                             Ma vie se fragmente devant tant de peine,
                     Mes nerfs lachent prise devant vos larmes,
                     Les miennes je les ravale dans mes veines,
                     Il faut désormais que je prenne les armes.

                         Barbare fatigué et usé par ma capture,
                     Je sens doucement mes liens se déchirer,
                     Et inévitablement se profiler la rupture,
                     Dans cette geôle qui m'emprisonnait.

                         L'air frais bientôt me brûlera le coeur,
                     Mes muscles se réveillant avec mon corps,
                     Mes sens me remuent en profondeur,
                     Tremblez car votre loup respire encore...


 

 

 

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